Les langages "classificatoires" associent à chaque document une classe et une seule, tandis que les langages "combinatoires" associent à chaque document un ou plusieurs descripteurs.
Exemples : la CDD (Classification Décimale de Dewey) est un langage classificatoire, tandis que le thésaurus de l’UNESCO et RAMEAU (Répertoire d’Autorité Matière Encyclopédique et Alphébatique Unifié) sont des langages combinatoires.
Les langages "à structure hiérarchique" se composent d’un ensemble de "boites thématiques" s’insérant les unes dans les autres, tandis que les langages "à structure combinatoire" se composent d’un ensemble de propositions thématiques combinables.
Exemples : la CIB (Classification Internationale des Brevets) constitue un langage à structure hiérarchique. Les thésaurus sont à la fois des langages à structure hiérarchique et des langages à structure combinatoire.
Les langages documentaires "multilingues", à la différence des "monolingues", contiennent des termes issus de plusieurs langues (Français, Anglais, etc.). Ils proposent la plupart du temps un système de correspondance entre ces vocabulaires.
Exemples : RAMEAU (Répertoire d’Autorité Matière Encyclopédique et Alphébatique Unifié) est monolingue, tandis que le thésaurus de l’UNESCO est multilingue.
Les langages documentaires "sectoriels", à la différence des "encyclopédiques", se focalisent sur un domaine de connaissance bien circonscrit.
Exemples : la CDU (Classification Décimale Universelle) est encyclopédique, tandis que le thésaurus MeSH (Medical Subject Headings) de la base de données Medline est sectoriel.
Les langages documentaires "spécialistes", à la différence des "généralistes", autorisent une représentation très fine de la thématique. Cette finesse de représentation s’obtient lorsque le langage documentaire contient un nombre important de termes.
Certains langages documentaires sont "à géométrie variable" : ils peuvent être tantôt généralistes tantôt spécialisés, suivant la partie ou la version que l’on utilise d’eux.
Exemples : l’abrégé de la Classification Décimale Dewey se montre généraliste, tandis que sa version intégrale se veut spécialiste.
Avec les langages "précoordonnés", l’expression de la thématique à lieu au moment de l’élaboration du langage documentaire, tandis qu’avec les langages "postcoordonnés", l’expression de la thématique a lieu au moment de l’utilisation du langage documentaire.
Exemples : la CIB (Classification Internationale des Brevets) est un langage précoordonné, tandis que RAMEAU (Répertoire d’Autorité Matière Encyclopédique et Alphébatique Unifié) est un langage postcoordonné.
Les langages "à facettes" proposent divers points de vue permettant d’accéder plus facilement au vocabulaire, tandis que les langages "sans facettes" n’en proposent pas.
Exemples : La classification CANDO, la Colon Classification et le thésaurus du CEMAGREF sont des langages à facettes, tandis que la classification Dewey n’en est pas un.
Les langages "avec syntaxe" prévoient des règles précises de combinaison ou d’association des thématiques, tandis que les langages "sans syntaxe" laissent une totale liberté dans la combinaison des thématiques.
Exemples : SYNTOL, RAMEAU (Répertoire d’Autorité Matière Encyclopédique et Alphébatique Unifié) et la Colon Classification sont des langages avec syntaxe, tandis que le thésaurus de l’UNESCO n'en est pas un.
Les langages "synthétiques" ont pour objectif d’exprimer le thème général du document, tandis que les langages "analytiques" ont pour objectif d’exprimer la diversité des thèmes abordés dans le document.
Exemples : La CDD (Classification Décimale de Dewey) et la CDU (Classification décimale Universelle) sont des langages synthétiques, tandis que le thésaurus de l’UNESCO et RAMEAU (Répertoire d’Autorité Matière Encyclopédique et Alphébatique Unifié) sont des langages analytiques.